Jean-Frédéric Poisson s’est fait un nom lors de la primaire de droite et du centre. Il y est apparu parfois brillant, souvent décalé par rapport à ses concurrents directs. Celui qui a découvert sa foi lors d’un cours de philo en terminale, et qui apprend aujourd’hui l’arabe, a quitté le monde de l’entreprise pour se lancer en politique dans l’ombre de Christine Boutin avant de lui succéder à la tête du Parti chrétien-démocrate. Et sa vision des relations entre religions et politique sort tout droit de l’Évangile : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Par César Armand · visuels: Patrice Normand
Voici plusieurs extraits :
– Engagement politique : “Mon engagement spirituel nourrit effectivement mon action politique”
– Mariage : “Mon engagement demeure entier, que ce soit sur la filiation matrimoniale, la déconnexion du mariage et de la filiation biologique ou l’impossibilité pour les enfants adoptés d’accéder à leur généalogie”.
– Primaire : “En me présentant à la primaire, j’avais comme objectif d’infléchir, d’orienter le programme de la droite, et sur ce point j’ai réussi”.
– Euthanasie : “La France est schizophrène sur cette question. Nous développons à la fois l’euthanasie et les soins palliatifs.”
– Laïcité : “Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”.
– Constitution : “La vie en société ne se conçoit que si vous êtes sûr de vos racines. Il est donc nécessaire que la France inscrive les racines chrétiennes dans la Constitution.”
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