La Commission des affaires sociales du Sénat vient d’adopter un projet de loi autorisant de fait l’euthanasie.
Pour Marie Gabrielle LUCAS et Jelle LEMAITRE, cette proposition est une atteinte manifeste au respect de la dignité humaine figurant dans la Charte des Droits de l’Homme.
Qui plus est, cette proposition ne répond pas à la réalité du terrain. Elle est davantage une réponse à la charge émotionnelle ressentie par l’opinion sur tout ce qui touche à la fin de vie. Cette même opinion est pourtant majoritairement hostile à l’euthanasie.
Le vrai débat doit porter sur l’accompagnement non seulement médical mais aussi psychologique et humain des personnes en fin de vie et de leurs proches ainsi que sur le développement de la recherche sur la lutte contre la douleur, domaines dans lesquels la France connaît un retard considérable. Soins curatifs, soins palliatifs et accompagnement sont complémentaires et indispensables pour aider ceux qui en ont besoin à traverser humainement l’épreuve de la souffrance.
D’autre part, ne sous-estimons pas les graves perturbations que la possibilité d’euthanasie introduirait dans la relation entre soignants et soignés. C’est dans la direction d’un large développement de l’accompagnement des personnes en fin de vie et des soins palliatifs que nous souhaitons que les parlementaires orientent leurs réflexions et propositions.
Nous vous invitons instamment à signer le manifeste du Collectif “Plus digne la Vie” : www.plusdignelavie.com