Elle souhaite alerter l’opinion sur deux risques majeurs induits par cette mesure :
– La disposition donnera une fausse garantie de protection aux jeunes et contribuera à accroître le nombre des comportements sexuels à risque et donc le risque de grossesses non désirées.
– Par un effet pervers, elle poussera vers l’avortement les jeunes filles dont la grossesse se sera maintenue en cas « d’échec » de la pilule.
Elle dénonce enfin une absence d’évaluation des risques sanitaires liés aux utilisations répétées de ce type de produit.
« Rien n’empêchera une femme de recourir à la pilule du surlendemain comme moyen de contraception, pour éviter de s’astreindre à la prise d’une pilule quotidienne. Or nous ne savons pas quels effets à long terme cette pilule très fortement dosée aura sur la santé des femmes. La politique de prévention des risques, sur un tel sujet, est clairement du ressort de l’Etat. »
Elle appelle les pouvoirs publics à mettre en œuvre, sur ce sujet comme sur d’autres, une vraie politique respectueuse de l’écologie humaine.