Les 15 vice-présidences ont toutes été attribuées à des représentants de la majorité. Leur nombre, qui est le maximum légal autorisé, et leur répartition répondent à des logiques politiciennes de personnes et d’équilibre des pouvoirs au sein de la majorité. Celle-ci a d’ailleurs retrouvé en siégeant en 3 groupes distincts sa configuration du premier tour des régionales.
“Le saucissonnage des responsabilités et des dossiers répond à des considérations politiciennes au sein de la majorité, mais il ne va pas dans le sens de l’efficacité de l’action régionale”.
Il en est de même pour la répartition des représentations de la région au sein de différents organismes, au sein desquels la majorité a concédé une place marginale à l’opposition. L’opposition ne sera pas représentée au sein du syndicat mixte pour l’aménagement et le développement de l’aéroport de Tours – Val de Loire, puisque que les 3 sièges de titulaires et les 3 sièges de suppléants ont été réservés au PS et aux écologistes.
“En n’ayant fait aucun geste politique vis à vis de l’opposition, la majorité s’enferme dans une position triomphante et partisane, oubliant un peu vite que 3 électeurs sur 4 n’ont pas voté pour elle, et que sa priorité dans le contexte actuel devrait être de travailler avec tous dans l’intérêt général”, conclue Thibault Coulon.